La propagande évolutionniste
( harun yahya)
En 1949, Keneth Oakley du Département de Paléontologie du Musée Britannique tenta d'essayer la méthode de " test au fluor ", un test récent utilisé pour déterminer la date de certains vieux fossiles. Une épreuve était effectuée sur le fossile de l'homme de Piltdown. Le résultat fut abasourdissant. Pendant le test, il fut réalisé que l'os de sa mâchoire ne contenait pas de fluor. Ceci indiquait qu'il n'était resté enterré pas plus de quelques années. Le crâne, qui contenait seulement une petite quantité de fluor, n'avait que quelques centaines d'années.
Des recherches détaillées ont révélé que l'homme de Piltdown était la plus grande fraude scientifique de l'histoire. C'était un crâne artificiel ; le crâne appartenait à un homme vieux de 500 ans, et l'os mandibulaire appartenait à un singe mort récemment ! Les dents étaient par la suite spécialement arrangées dans un appareil et ajoutées à la mâchoire, et les joints étaient remplis afin de les faire ressembler à ceux d'un homme. De plus, toutes ces pièces avaient été tachées de potassium dichromate pour leur donner une apparence ancienne.
Le Gros Clark, qui était dans l'équipe qui a révélé la falsification, ne pouvait cacher son étonnement à cette situation et a dit:
Les preuves d'usure artificielle ont immédiatement surgi aux yeux. Elles ont en effet semblé tellement évidentes qu'il peut bien être demandé - comment se faisait-il qu'ils ont échappé à la critique pendant tout ce temps ? Stephen Jay Gould, "Smith Woodward’s Folly", New Scientist, 5 avril 1979, p. 44
A la suite de tout cela, "l'Homme de Piltdown " fut rapidement retiré du Musée Britannique où il était présenté pendant plus de 40 ans.
Le scandale de Piltdown montra clairement que les évolutionnistes ne se retenaient pas de faire quoi que ce soit afin de prouver leurs théories. De plus, ce scandale a mis en exergue le fait que les évolutionnistes n'avaient aucune découverte pour renforcer leurs théories. Et puisqu'ils n'ont aucune preuve, ils préfèrent s'en fabriquer eux-mêmes.
Plusieurs chercheurs connus ont accordé leur soutien à Osborn. Sur la base d'une seule dent des reconstructions de la tête et du corps de l'homme du Nebraska ont été dessinées. De plus, l'homme du Nebraska a même été dessiné en compagnie de son épouse et ses enfants; toute la famille dans un décor naturel.
Tous ces scénarii ont été développés à partir d'une seule dent. Les milieux évolutionnistes ont accrédité cet "homme fantôme" à tel point que lorsqu'un chercheur, en l'occurrence William Bryan s'est opposé à ces décisions subjectives basées sur une seule et unique dent, il a subi des critiques acerbes.
En 1927,
d'autres parties du squelette ont été
également trouvées. Selon ces pièces
trouvées récemment, la dent n'appartiendrait ni
à un homme ni à un singe. Elle appartenait
à une espèce de sanglier américain, le
"Prosthennops", éteinte depuis longtemps. Pour
dénoncer cette erreur, William Gregory a intitulé
son article paru dans le magazine Science:
"Hespéropithécus: Apparemment ni homme ni singe".W. K.
Gregory, "Hesperopithecus Apparently Not An Ape Nor A Man", Science,
Vol 66, December 1927, p. 579
Ensuite,
tous les dessins du "Hesperopithecus haroldcooki" et de "sa famille"
ont été rapidement retirés des
ouvrages évolutionnistes.
Ota Benga: l'Africain dans la cage
Après avoir ouvert le chemin avec son livre The Descent of Man (La filiation de l'homme) prétendant que l'homme a évolué à partir de créatures ressemblant au singe, Darwin a commencé à chercher des fossiles pour prouver cette affirmation. Cependant, certains évolutionnistes croyaient que des créatures "mi-homme/mi-singe" pouvaient être trouvées non seulement dans les archives fossiles mais également vivantes dans divers endroits du monde. Au tout début du 20ème siècle, la quête des "liens transitionnels vivants" a entraîné des incidents malheureux, parmi lesquels l'histoire d'un pygmée du nom de Ota Benga.
Ota Benga fut
capturé en 1904 par un chercheur évolutionniste
au Congo. Dans la langue pygmée, ce nom voulait dire "ami".
Il avait une femme et deux enfants. Enchaîné puis
enfermé dans une cage, Ota Benga fut emmené aux
Etats-Unis où les chercheurs évolutionnistes le
présentèrent au public à l'exposition
universelle de St Louis avec d'autres espèces de singes. Ota
Benga a été présenté comme
"le lien transitionnel le plus proche de l'homme". Deux ans plus tard,
ils l'ont emmené au zoo du Bronx à New York pour
l'exposer sous l'appellation des "vieux ancêtres de l'homme"
en compagnie de quelques chimpanzés, d'un gorille
appelé Dinah et d'un orang-outan appelé Dohung.
Le directeur évolutionniste du zoo, le Dr William T.
Hornaday prononçait des discours pour dire à quel
point il était fier d'accueillir cette "forme
transitionnelle" dans son zoo et traitait Ota Benga exactement comme
n'importe quel animal. Incapable de supporter ce traitement, Ota Benga
a fini par se suicider.Philips Verner Bradford, Harvey Blume, Ota Benga: The Pygmy in The Zoo, New York: Delta Books, 1992
L'homme de Piltdown, l'homme du Nebraska, Ota Benga… Ces scandales démontrent que les scientifiques évolutionnistes n'hésitent pas à recourir à des méthodes sans aucun rapport avec la science pour prouver leur théorie. Ceci dit, lorsqu'on examine la prétendue preuve du mythe de "l'évolution de l'homme", nous nous trouvons face à une situation similaire; une histoire fictive et une kyrielle de volontaires prêts à tout pour la justifier.